23 ans, Nice
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Laurène, j’ai 23 ans et je suis passionnée par l’animation 3D. C’est un domaine qui me fascine depuis longtemps, car il allie à la fois technique, créativité et narration visuelle.
Si tu devais parler d’un film d’animation qui t’a marqué, tu parlerais duquel ?
Un film qui m’a profondément marquée est Away, réalisé par Gints Zilbalodis. Ce qui me touche dans ce film, ce n’est pas seulement sa beauté visuelle et la poésie qui s’en dégage, mais aussi le fait que le réalisateur l’a entièrement réalisé seul, avec le logiciel Blender. Cela prouve qu’avec beaucoup de passion, de détermination et de talent, on peut accomplir de grandes choses, même avec des outils accessibles. Ce film est pour moi une grande source d’inspiration, autant sur le plan artistique que technique.
Quelle est ta vision de l’avenir pour l’animation 3D ?
Je pense que l’animation 3D a un avenir très prometteur et encore plein de surprises. Avec l’évolution constante des technologies, comme l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, les possibilités de narration deviennent quasi infinies. On pourrait bientôt vivre des films en immersion totale, où le spectateur devient acteur de l’histoire. L’animation 3D ne se limite plus seulement au cinéma, elle se développe aussi dans les jeux vidéo, la publicité, les expériences interactives… C’est un terrain d’exploration passionnant et en constante évolution.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’animation 3D ?
Je dirais que l’animation 3D est un domaine aussi exigeant que passionnant. Il faut être prêt à beaucoup apprendre, à persévérer et à se remettre en question. La curiosité est essentielle : il faut explorer, expérimenter, tester différentes approches. Être autodidacte est un vrai atout, mais il ne faut pas non plus négliger l’importance des conseils extérieurs, que ce soit ceux des enseignants, de professionnels ou d’autres passionnés. Chaque projet est une opportunité de progresser, et plus on se donne, plus on se dépasse, plus on atteint un niveau qui nous satisfait. L’essentiel, c’est de ne jamais perdre de vue pourquoi on a choisi ce métier : pour créer, raconter, et faire rêver.