Dans le monde du jeu vidéo, la passion ne suffit pas… mais elle change tout. Quand on entre en école jeux vidéo, on découvre vite que les profils curieux, ceux qui aiment bidouiller, tester, chercher par eux-mêmes, ont souvent un petit coup d’avance. Pourquoi ? Parce qu’ils n’attendent pas qu’on leur donne la réponse. Ils la cherchent. Et ça, dans cet univers créatif et technique, ça fait la différence tous les jours.
Curiosité et jeu vidéo : un réflexe avant même d’apprendre
Tu connais ce genre de personne qui, après avoir fini un jeu, va direct regarder “how it was made” sur YouTube ? Ou qui démonte les paramètres d’un éditeur de niveaux, juste pour voir ? Cette curiosité-là, elle ne s’apprend pas. Elle est déjà là. Et elle donne un sacré coup de pouce quand on intègre une école jeux vidéo.
Pourquoi ? Parce que les étudiants qui ont ce réflexe d’explorer, de comprendre ce qui se cache derrière un gameplay ou une animation, arrivent en terrain connu. Peut-être qu’ils ont déjà testé Unity ou Unreal en solo. Peut-être qu’ils ont bidouillé des effets visuels, lancé un projet de jeu avec des potes, ou simplement fouillé les menus avancés de leur logiciel 3D. Résultat : ils sont tout de suite dans le bain. Ils posent les bonnes questions. Ils vont plus loin que le cours.
Et ce n’est pas une question d’avoir un “haut niveau” en technique. C’est un état d’esprit. Le genre de mentalité qui permet d’apprendre plus vite, plus en profondeur… et souvent avec plus de plaisir.
Être autodidacte ne remplace pas l’école… mais ça la rend plus puissante
On pourrait croire qu’un profil 100 % autodidacte pourrait se passer d’une école jeux vidéo. Spoiler : non. L’école structure. Elle donne des bases solides, un cadre, des retours précis, des projets concrets. Mais si tu es du genre à aller fouiller tout seul quand un sujet t’intrigue, alors là… tu vas vraiment progresser.
Pourquoi ? Parce que tu ne te contentes pas de suivre. Tu complètes. Tu explores les à-côtés du cours. Tu testes d’autres outils. Tu creuses des sujets qui ne sont peut-être qu’effleurés en classe. En fait, tu prolonges la formation au-delà du programme.
L’autodidacte en école devient souvent ce profil hybride qu’adorent les studios. Il ou elle est capable de suivre un pipeline pro, mais sait aussi proposer des alternatives, des idées, des façons de contourner une limite technique. Parce que tu n’apprends pas juste à faire ce qu’on t’a montré. Tu apprends à chercher, à inventer, à improviser quand il faut. Et ça, crois-moi, dans le game dev, ça vaut de l’or.
Pourquoi les recruteurs aiment les profils curieux (et comment l’école les développe)
Quand un studio recrute un jeune sorti d’une école jeux vidéo, il ne regarde pas que le diplôme. Il regarde les projets. Le “petit truc” en plus dans le portfolio. La capacité à avoir exploré des outils récents. À avoir bossé sur un side project. À avoir appris par soi-même une nouvelle techno entre deux semestres.
Un bon recruteur sait qu’un logiciel peut évoluer vite. Qu’une technique d’animation ou d’optimisation peut devenir obsolète en six mois. Alors ce qu’il cherche, c’est une posture. Une autonomie. La capacité à apprendre, même une fois en poste.
Et là encore, une école jeux vidéo peut jouer un rôle énorme. Comment ? En ne se limitant pas à transmettre des compétences figées. Mais en encourageant la curiosité. En valorisant les prototypes persos. En laissant de la place à l’expérimentation. En intégrant des modules de veille ou des ateliers libres. Bref, en donnant un terrain pour explorer. Car c’est là que se fait la différence : entre l’étudiant qui applique… et celui qui s’approprie.
Et toi, tu te situes où ?
Si tu rêves de créer des jeux, d’animer des univers, de programmer un gameplay qui fonctionne au pixel près… commence par une chose : cultive ta curiosité. C’est elle qui va te pousser à tester, à comprendre, à recommencer.
Et si tu cherches une école jeux vidéo qui valorise cette posture, alors vise une formation où on te laisse expérimenter, où tu peux te tromper, essayer, recommencer. Une école qui t’accompagne, sans t’enfermer.
Parce que dans le fond, le plus beau combo, c’est celui-ci : une structure solide… et une curiosité sans limite.