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L’impact des crises dans le jeu vidéo : cas Ubisoft, opportunités pour les futurs diplômés

On a tous cette image glamour du jeu vidéo : des salons bondés, des sorties attendues comme des blockbusters de cinéma, des millions de joueurs connectés la même nuit. Mais derrière l’écran, l’histoire est moins simple. Ça bouge, ça tremble même. Et parfois ça casse. Ubisoft, par exemple, traverse une crise qui fait beaucoup de bruit. Alors, question qui fâche (et qui intrigue) : que doit en penser un étudiant qui se lance dans un Bachelor Jeux vidéo ? Bonne nouvelle, il y a des réponses… et elles ne sont pas toutes noires.

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Ubisoft en pleine tempête : un choc pour la “success story” française

Ubisoft, c’est un peu le symbole. Une entreprise française devenue mondiale grâce à des franchises cultes : Assassin’s Creed, Far Cry, Just Dance. Mais ces dernières années, le tableau s’est assombri. Retards à répétition, ventes qui ne suivent pas toujours, critiques internes, fermetures de studios. Et puis ces licenciements, près de 200 personnes remerciées, dont certains sur des sites historiques de l’entreprise. Dur.

La situation est d’autant plus surprenante que le marché global du jeu vidéo, lui, continue d’afficher des revenus solides. Le contraste est saisissant. On se demande : est-ce un problème propre à Ubisoft, ou un signe que tout le secteur AAA (les “gros” jeux à budgets colossaux) est fragilisé ?

Et pour les jeunes qui rêvent d’y travailler ?

Forcément, ça interroge. Pendant longtemps, décrocher un poste dans un studio comme Ubisoft, c’était la garantie d’une carrière stable, prestigieuse, “safe”. Aujourd’hui, l’illusion s’effrite. Même les géants vacillent.

Alors oui, ça fait peur. Mais ça ouvre aussi des portes. Parce qu’au lieu de miser sur un seul type de carrière, les futurs diplômés comprennent qu’il faut être souple. Capable de rebondir, d’apprendre vite, d’aller voir ailleurs si besoin. Et ça, c’est plutôt une bonne école de la vie pro, non ?

Les studios indés : la revanche des petits

Pendant que les mastodontes serrent les dents, les indépendants explosent. Pas toujours dans les chiffres, mais dans les esprits. Un petit jeu, parfois développé par deux ou trois passionnés, arrive à toucher des millions de joueurs. Ça paraît fou, et pourtant c’est devenu presque banal.

Pourquoi ça marche ? Plusieurs raisons :

  • Les outils sont accessibles (Unreal, Unity, Godot… tu télécharges, tu testes, tu crées).
  • Les plateformes diffusent largement (Steam, itch.io, le store Nintendo pour les indés).
  • Les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille font le reste (un streamer qui adore ton jeu et… bam, les ventes explosent).

Des exemples ? Stardew Valley, fait par une seule personne, vendu à des millions d’exemplaires. Among Us, ignoré à sa sortie puis propulsé au rang de phénomène mondial grâce à Twitch. Ou encore Hades, jeu indé primé comme s’il venait d’un gros studio.

Oui, mais… il y a des risques

On ne va pas se mentir : les studios indés, c’est excitant, mais fragile. Pas de gros budget marketing, des équipes réduites, des incertitudes financières. Un projet qui échoue peut mettre tout le studio en danger. C’est dur, mais c’est aussi formateur.

Pour un étudiant, bosser en indé, c’est apprendre à tout faire : un peu d’artistique, un peu de design, parfois même de la comm’. Tu vois ton impact direct, tu testes, tu rates, tu recommences. C’est le terrain parfait pour devenir polyvalent, créatif, débrouillard.

Le Bachelor Jeux vidéo de Studio Mercier : un tremplin

Et c’est là que la formation fait toute la différence. Un Bachelor Jeux vidéo comme celui proposé par Studio Mercier, c’est bien plus qu’un simple apprentissage technique. C’est une immersion. On apprend à modéliser, animer, concevoir des niveaux, tester, corriger, recommencer. On passe par toutes les étapes d’une production réelle, et ça change tout.

Tu bosses sur des projets concrets, tu crées ton portfolio, tu travailles en équipe comme dans un vrai studio. Et ce que tu acquiers là, ce n’est pas juste du savoir-faire technique. C’est une mentalité : savoir collaborer, trouver des solutions, s’adapter aux contraintes. Exactement ce qu’il faut pour évoluer dans une industrie imprévisible.

Une formation pensée pour l’industrie (AAA ou indé)

Le gros atout du Bachelor jeux vidéo c’est qu’il te rend “opérationnel”. Que tu partes chez un éditeur AAA en crise ou dans une petite équipe indé qui rêve de percer, tu sais t’intégrer. Tu connais la logique de production, tu as déjà touché à tous les aspects d’un jeu, et tu n’arrives pas les mains vides.

Et puis, soyons honnêtes, avoir un Bachelor reconnu, ça rassure les recruteurs. C’est un label qui prouve que tu as bossé sérieusement, que tu n’es pas juste un passionné autodidacte. Même si la passion reste évidemment indispensable.

Conclusion : crise ou opportunité ?

Alors, faut-il s’inquiéter ? Oui et non. Oui, parce que les crises comme celle d’Ubisoft montrent que rien n’est acquis, même pour les grands. Non, parce que l’industrie reste en croissance, et que les alternatives (indés, nouveaux modèles, nouveaux marchés) explosent.

Au fond, c’est une question de posture. Tu peux voir la crise comme une menace, ou comme une chance de tracer ta route différemment. Avec un Bachelor Jeux vidéo solide, tu n’es pas seulement prêt à trouver un poste. Tu es prêt à inventer ton chemin, à lancer tes propres projets, à rebondir quand ça secoue.

Et dans le jeu vidéo, crois-moi, ça secoue souvent. Mais c’est aussi ce qui rend cette aventure si excitante.

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